Marc Riboud. J comme Joie. Célébration de l’indépendance à Alger. Alger, juillet 1962. © Marc Riboud
Marc Riboud. 11-1=10. Arabie Saoudite. 1974. © Marc Riboud
Marc Riboud. A comme Acrobate. Peintre de la tour Eiffel. Paris, 1953. © Marc Riboud
Marc Riboud Jean Babilée. Paris, 1953. © Marc Riboud
Marc Riboud. Quai des Tuileries. Paris, 1953. © Marc Riboud
Marc Riboud. École secondaire 331. Moscou, Russie, 1960. © Marc Riboud
Marc Riboud. Malgré le froid, les amateurs d’échecs suivent « en direct » le match entre Mikhail Botvinnik et Mikhail Tal sur un panneau installé à l’extérieur du théâtre Pouchkine. Moscou, Russie, 1960. © Marc Riboud
Marc Riboud. Yves Saint Laurent à son bureau. Paris, 1964. © Marc Riboud
Marc Riboud. Pierre Cardin et Jeanne Moreau à un défilé de mode. Paris, 1964. © Marc Riboud
Marc Riboud. Soudeurs sur le chantier de construction du paquebot «France», Saint-Nazaire, France, 1959. © Marc Riboud
exhibition is over
Pendant presque soixante ans Marc Riboud a parcouru le monde. Avide de voir et de comprendre, il a suivi avec passion les mutations du monde contemporain. Depuis le début des années 60, il nous a montré les indépendances africaines, la guerre d’Algérie, les tragédies du Vietnam et du Proche Orient. Ses photographies ont fait le tour du monde et en 1967, son visage d’une jeune fille tendant une fleur aux manifestants à Washington est devenu une icône.
Mais la vie ordinaire l’intéresse autant que les évènements extraordinaires. Marc Riboud est sensible à la grâce des enfants qui jouent au Népal, à la tendresse d’un visage féminin au Japon, à la mélancolie d’un jeune soldat chinois. Avec lui le lointain devient proche, et l’ensemble de ses photographies est comme un grand livre d’images qui nous montre comment Marc Riboud regarde la vie, avec humour, avec tendresse, avec un étonnement toujours neuf. Ces images sont comme des mots écrits ou chantés dans un alphabet qui pourrait se lire dans tous les pays, dans toutes les langues.
Cette exposition montre cet alphabet du monde et consacre deux chapitres particuliers à la Russie et à la France.
Les photos de Russie ont été prises lors de longs séjours de Marc Riboud en URSS en 1960, 1962 et 1967. Ici aussi il a capté l’air du temps, l’atmosphère des années Khrouchtchev, la gloire de Gagarine et les célébrations du cinquantenaire de la Révolution mais aussi, les marchandes de poissons à Moscou, les femmes qui balaient la neige sur la Place Rouge, un écolier rêveur et triste à Iasnaia Poliana.
Les photographies de Paris, la ville qu’il habite ou bien de province où il aime se promener à son rythme, c’est à dire en prenant son temps, ont été prises tout au long de sa vie, entre ses voyages, car là comme au bout du monde, il a toujours guetté les surprises visuelles, les plaisirs de l’œil que cette exposition nous permet de partager.